Chaos en Hayti: Les USA et les Nations-Unies jouent un double jeu.

L’administration américaine est le principal fournisseur d’armes et de munitions pour les gangs criminels que madame Helen Lalime, la cheffe du BINUH, une citoyenne américaine, a fédérés. Le G9 a été plébiscité par elle sur la tribune même des Nations-Unies le 25 septembre 2020. L’objectif était de les rendre plus forts face à l’État et de pouvoir les utiliser plus tard dans le cadre des projets de pillage conçus par l’impérialisme. Le plan marche à merveille!

Ils ont commencé par installer des dirigeants fantoches à la tête de l’Etat. Ils affaiblissent la force publique en politisant la Police Nationale et en faisant mine d’ignorer l’armée ; tout en confiant cette dernière à des profils macabres du passé.

Au sommet de la Police, les USA ont particulièrement veillé à y placer les plus cancres, les plus vils et les plus cupides. La majeure partie des policiers ne sont utiles qu’à réprimer, matraquer les manifestations pacifiques ; racketter les citoyens et empocher des pots-de-vin pour soutenir les différents gouvernements corrompus installés par l’impérialisme. Ce processus d’affaiblissement se reflète au niveau opérationnel dans la lutte contre les gangs.  Comment expliquer qu’en près de trente ans d’existence, aucun comandant de la police n’ait pensé à doter l’institution policière d’hélicoptères alors que la république dominicaine en dispose  par dizaines ? A moins que ce soit dû à l’interdiction expresse des tuteurs étasuniens. 

Il est pourtant évident que la possession d’au moins quatre  hélicoptères assurerait à la police la supériorité dans la bataille face aux gangs. 

D’un autre côté, les Etats-Unis et l’ONU font semblant de vouloir régler la crise chaotique qu’ils ont eux-mêmes créée. Par l’entremise de la minuscule CARICOM,  ils proposent une formule abracadabrante de gouvernance d’un conseil de sept représentants pour remplacer l’immonde Ariel Henry, dans lequel conseil les créateurs de problèmes en deviendront les solutionneurs.

De l’autre main, les fomenteurs du chaos continuent d’alimenter les gangs qui ne sont jamais à court de minutions importées, ni d’idées de barbarie suggérées : écoles, hôpitaux, pharmacie, bibliothèque…tout passe par les flammes. Les cadavres s’amoncèlent à Port-au-Prince pour les besoins du plan de dévastation.

C’est à se demander si Hayti fait l’objet d’un deal inavouable tellement le silence international est assourdissant. 

Ce peuple qui a fait l’Histoire dans le passé pourrait trouver dans ses ancêtres les ressources indomptables pour rebondir. Et il se souviendra.

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